Actualité
Les lectures de l'abbé Schaff
Présentation des lectures liturgiques
L'abbé Aloyse Schaff est une figure bien connue dans la région. Il porte le béret à la façon Abbé Pierre et c'est avec son charisme qu'il a enseigné la physique-chimie, puis pris la direction du Lycée Collège Saint-Augustin de Bitche.
L'abbé nous propose ici une approche et un approfondissement spirituel des lectures des dimanches tout au long de l'année liturgique.

Présentation des lectures de l'Epiphanie
Année B
Epiphanie est un terme grec qui signifie « Manifestation » : Jésus en est le signe visible de tous les hommes, juifs ou païens.
PREMIÈRE LECTURE : Is. 60, 1-6
C’est encore le retour joyeux des exilés qu’annonce le prophète. Mais le point de convergence de tous les peuples est bien le Temple pour la louange du Seigneur.
DEUXIÈME LECTURE : Ep 3, 2-6
Paul, qui fut le plus farouche défenseur de la foi juive avant l’événement survenu sur la route de Damas, a toujours considéré qu’il avait été choisi pour devenir l’apôtre des non-juifs (= les païens). Un retournement complet qu’il attribue à une révélation personnelle, une grâce de Dieu.
ÉVANGILE : Mt 2, 1-12
L’adoration des Mages d’Orient. Le récit très imagé montre que Jésus a été reconnu par des étrangers comme Roi de toutes les nations alors que le roi de ce pays (Hérode) ne voit en lui qu’un rival possible. On y a vu l’annonce de l’universalité de l’Evangile en opposition au privilège que réclamait Israël, le Peuple Elu.
A. Schaff

Présentation des lectures de la Fête de Noël
Année B
L’ensemble des lectures invite à une louange dans la joie.
PREMIÈRE LECTURE : Is. 52, 7-10
La joie est le thème des écrits de ce prophète pour célébrer la délivrance, le retour de l’exil en 538 av. J.C. une annonce de salut pour « tous les lointains de la terre ».
DEUXIÈME LECTURE : Hb 1, 1-6
L’auteur de la lettre aux Hébreux (70 ap. J.C.), affirme dès le début de celle-ci et avec force la « divinité » de Jésus et sa qualité de Fils, « expression parfaite » du Père, formule qui abondera dans la proclamation de la transcendance du Christ.
ÉVANGILE : Jn 1, 1-18
Le commencement de l’évangile de St Jean est une majestueuse louange adressée au Christ Jésus. A écouter attentivement et à relire lentement, comme une méditation.
A. Schaff

Présentation des lectures de la Nuit de Noël
Année B
La lumière au milieu de la nuit : cette image revient dans deux lectures pour évoquer le salut de Dieu pour ceux qui sont dans la nuit.
PREMIÈRE LECTURE : Is. 9, 1-16
« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ». Magnifique évocation poétique du prophète Isaïe (700 av. J.C.) pour dire l’espérance que Dieu veut faire lever dans le cœur de ceux qui sont abattus.
DEUXIÈME LECTURE : Tt 2, 11-14
A Tite, son disciple très estimé, d’origine païenne, Paul redit que « la grâce de Dieu » pour tous les hommes s’est manifestée en Jésus-Christ, « notre Grand Dieu et Sauveur ».
ÉVANGILE : Lc 2, 1-14
L’évangéliste Luc est le narrateur le plus attentif des événements de l’enfance. Dans ce récit, il condense les sentiments majeurs de tout son évangile : la joie des hommes, de Dieu, la place de choix faite aux petits.
A. Schaff

Présentation des lectures du 4ème dimanche du temps de l'Avent
Année B
Les lectures de la liturgie du 4ème dimanche expriment fortement que le Seigneur veut habiter l’humanité, toute humanité.
PREMIÈRE LECTURE : 2 S 7, 1-16
David, soucieux de construire une « Maison de Dieu » en pierre, le Seigneur rappelle, par le prophète Nathan, que c’est lui, le Seigneur, qui se bâtira une maison dans sa descendance : « Moi je serai pour lui un père et lui sera pour moi un fils ». Elle sera comprise par les chrétiens comme l’annonce du Christ.
DEUXIÈME LECTURE : Rm 16, 25-27
« Gloire à Dieu, le seul sage » s’exclame Paul dans la finale de sa lettre aux chrétiens de Rome, se réjouissant de constater que la « révélation » de Jésus-Christ est « portée à la connaissance de toutes les nations ».
ÉVANGILE : Lc 1, 26-38
L’annonce à Marie, premier pas du chemin de Dieu en humanité, souligne le nécessaire consentement de l’homme. « Je suis la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. ». La foi n’est pas une décision intellectuelle mais une adhésion au projet du Seigneur.
A. Schaff

Présentation des lectures du 3ème dimanche du temps de l'Avent
Année B
Les deux premières lectures de la liturgie du 3ème dimanche (appelé anciennement ‘dimanche de Laetare ‘= Réjouissez-vous’) appellent à « la joie », comme sentiment majeur de la foi. Jean nous appelle à un regard intérieur.
PREMIÈRE LECTURE : Is. 61, 1-2, 10-11
Le prophète Isaïe annonçait aux exilés une délivrance proche : « Le Seigneur m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé….. une année de bienfaits ». Jésus reprendra ces paroles au début de son ministère.
DEUXIÈME LECTURE : Th 5, 16-24
« Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance » sont les conseils de Paul aux chrétiens de Thessalonique (en Macédoine) dans l’attente du retour du Christ.
ÉVANGILE : Jn 1, 6-8 ; 19-28
Jean le Baptiste se définit comme « la voix de celui qui crie dans le désert…. ». Il se dit l’homme d’une mission, sans aucune valorisation personnelle. Au lieu de nous définir par le regard que nous voulons donner de nous-mêmes, il nous invite à répondre à la question « Quel projet à réaliser vous donnez-vous ? ».
A. Schaff

Présentation des lectures du 2ème dimanche du temps de l'Avent
Année B
Les textes de la liturgie font une grande place à « Bonne Nouvelle » que le Seigneur adresse aux hommes. Elle s’appelle « Délivrance » pour Isaïe, « Jésus » pour Jean le Baptiste.
PREMIÈRE LECTURE : Is. 40 1, 5-11
Paroles de consolation pour les exilés que celles du prophète annonçant leur libération et le retour vers Jérusalem. Prenons des visages d’espérance pour aller vers ceux qui passent par des heures difficiles.
DEUXIÈME LECTURE : 2P 3, 8-14
Pierre nous parle de la « patience du Seigneur » pour nous donner le temps de faire « tout pour que le Christ nous trouve irréprochables ». Sans attendre en nous rappelant que nous sommes pas maîtres du temps.
ÉVANGILE : Mc 1, 1-8
Nous craignons tous les mauvaises nouvelles. L’évangéliste Marc nous dit, dès le début de son évangile, sa foi en « Jésus-Christ, Fils de Dieu ». Mais on devine déjà, à travers le portrait de Jean le Baptiste, que ce qui celui qu’il voit « venir derrière lui » n’aura pas les habits triomphaux dans lesquels on espérait le voir mais bien ceux de la dure condition humaine.
A. Schaff

Présentation des lectures du 26ème dimanche du Temps ordinaire
Année A
Ce sont nos actes qui disent ce que nous voulons et sommes vraiment.
PREMIÈRE LECTURE : Ez. 18, 25-28
Le prophète Ezéchiel, comme messager de Dieu, explique aux Israélites déportés à Babylone (593 av. JC) que la conversion est source de vie nouvelle et qu’une conduite contraire à la justice conduit à la mort.
DEUXIÈME LECTURE : Phil 2, 1-11
Paul, en prison, encourage les chrétiens de la ville de Philippes à rester modestes à l’image du Christ qui dans son humanité n’a jamais revendiqué son égalité avec Dieu mais au contraire s’est fait obéissant jusqu’à l’extrême. La deuxième partie de cette lecture est une hymne à la louange du Christ, utilisée probablement dans la liturgie de ce temps.
ÉVANGILE : Mt 21, 28-32
La parabole des deux fils comporte une double leçon. Elle rappelle que ce sont nos actes qui comptent et non nos paroles. Elle invite ensuite aussi à l’accueil, à l’exemple de Matthieu, dont c’était la fête le 21 septembre, et de la pécheresse, qu’ils firent au Christ et que le Christ leur fit.
A. Schaff


Présentation des lectures du 15ème dimanche du Temps ordinaire
Année A
En cet été, la création est au centre des lectures pour signifier de manière imagée le chemin de la Parole de Dieu chez les hommes.
PREMIÈRE LECTURE : Is. 55, 10-11
Dans ce passage très court, le prophète Isaïe, par des images très réalistes empruntées au cycle de l’eau, certifie que la Parole de Dieu est toujours efficace.
DEUXIÈME LECTURE : Rom 8, 18-23
Pour Paul, la création actuelle souffre des conséquences du péché de l’homme dès ses origines. Mais elle participera elle aussi, comme les enfants de Dieu, à la gloire du Christ ressuscité. Autrement dit la création entière ne sera pas détruite mais transformée.
ÉVANGILE : Mt 13, 1-23
La parabole du semeur. Jésus prend ici une image très parlante pour ses auditeurs pour dire le devenir de la Parole de Dieu dans le monde des hommes. Le message essentiel de la parabole se lit à la fin de la lecture brève : quoiqu’il en soit, la semence donnera du fruit. La suite n’est plus parabole mais interprétation à but catéchétique.
A. Schaff
Seigneur, ne t’arrête pas de semer en moi
Ces semences de miséricorde, de pardon
De patience, d’écoute et de compassion
Qui me donneront de ressembler à toi.
Ta parole, je l’ai si souvent entendue,
Et, à vrai dire, si souvent bien mal vécue,
Trop occupé par tous mes engagements,
Trop loin de partager tous tes sentiments.
Réveille-moi si je m’endors dans le confort,
Soutiens-moi si je me décourage devant l’effort
Pour m’aider à mieux marcher dans tes pas
Et semer les grains que font germer la foi.


Présentation des lectures du 14ème dimanche du Temps ordinaire
Année A
Tous les textes disent la joie apportée par Dieu aux hommes qui l'accueillent comme des enfants accueillent leur Père : dans la confiance et la simplicité du coeur.
PREMIÈRE LECTURE : Zach. 9, 9-10
Le prophète Zacharie (vers 520 av. JC) annonce à Jérusalem la venue d’un « Messie humble », porteur de paix. « Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! ». On s’en souviendra lors de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem.
DEUXIÈME LECTURE : Rom 8, 9-13
Lorsque Paul utilise le mot « chair », il ne s’agit pas du « corps charnel » mais du siège des passions, du péché, de la force du mal, ennemie de Dieu, hostile à l’Esprit, voué à la corruption, à la mort. Mais l’homme sera libéré de cet esclavage de la chair par le Christ lorsqu’il le transformera en homme céleste, incorruptible dans son corps.
ÉVANGILE : Mt 11, 25-30
Merveilleuse prière que celle que Jésus prononce devant ses disciples. Elle nous fait part des conditions dans lesquelles nous pouvons reconnaître la présence de Dieu en nous : simplicité et humilité du coeur. Ceux qui peinent sont les mieux placés pour reconnaître la « bienfaisance » de Dieu prodiguée par Jésus : « Venez à moi, vous tous qui peinez et moi, je vous procurerai le repos ».
A. Schaff